La nuit juste avant les forêts
Il court, il souffle, il souffre, il danse, il s’écroule, il exprime… Farid Ounchiouene, chorégraphe et danseur, parle aussi. Il parle, avec les mots de Koltès. Il parle, avec son corps et l’univers qui se déploie autour. Il parle d’une révolution permanente avec acharnement. Avec le monologue de Bernard-Marie Koltès, Farid donne vie à un personnage écorché vif, qui semble prendre subitement conscience du monde qui l’entoure. Un cri de révolte. Koltès a les mots, Farid les restitue corps et voix. Farid vit ce qu’il dit, c’est ce qu’il voulait dire : la révolte, la folie, la souffrance, le malaise, le mal-être.