L’homme qui marche
Farid Ounchiouene est fasciné par l’œuvre de Dostoïevski, sa parole âpre et sans concessions. Cet immense auteur, par bien des aspects, résonne en lui et fait aussi écho à ce qu’il a éprouvé en adaptant Koltès (« La nuit juste avant les forêts… »). D’où son envie de travailler à une relecture contemporaine de l’univers de Dostoïevski afin d’en proposer une approche chorégraphique.
Une sculpture de Giacometti représente un homme filiforme qui avance le buste incliné en avant les pieds énormes et comme englués dans la glaise et me semble être une métaphore de nos aspirations spirituelles. Je lui ai emprunté son titre «L’homme qui marche».
A partir de : « Le rêve d’un homme ridicule », « Carnets du sous-sol », « Notes d’hiver sur impressions d’été », « Le crocodile »